...Monica embrassa l'exposition du regard...après tout elle était venue pour ça! Elle ne pouvait pas se permettre de rendre copie blanche au journal à cause de cet infernal Peter!
Les œuvres, quelque chose en rapport avec l'art brut, étaient d'autant plus difficiles à estimer que plusieurs personnes avaient jugé bon de les utiliser comme sièges..."quel sans gêne!" s'offusqua Monica. Et en effet, un tel comportement eut été tout bonnement inconcevable à Manhattan, où elle avait son bureau et ses habitudes. Mais ici à Bâton Rouge, il en allait visiblement tout autrement...
Quelle idée avait eu son patron de l'envoyer ici, à la rencontre d'artistes anonymes, pour couvrir la grande opération de décentralisation de l'élite culturelle des Etats-Unis?
"Le calme de la Louisiane te fera le plus grand bien, Monica! et seule une professionnelle de ton envergure peut donner à cette opération le retentissement qu'elle mérite!" Mais Monica n'était pas dupe, c'était bel et bien pour l'éloigner quelque temps que John Matters, accessoirement l'oncle de Meg, l'avait envoyée respirer les miasmes du bayou et se battre avec les moustiques dans un motel de seconde zone...elle s'attendait à trouver à son retour son assistante installée à sa place, et une lettre de licenciement sur le comptoir de l'accueil..."allons Monica, tu divagues à nouveau!" s'insurgea t-elle en donnant mentalement un coup de talon au fond de la piscine imaginaire où elle avait sombré. C'est alors qu'elle l'aperçu. Comment avait-elle pu ne pas la remarquer plus tôt? La femme qui l'observait depuis l'autre extrémité de la pièce était spectaculaire, nimbée d'une aura de mystère et d'assurance, elle la dévisageait sans vergogne. Se voyant repérée, elle accentua son sourire plein de sous entendus, et il devint évident pour Monica que l'intérêt de son admiratrice ne se portait pas sur son élégant ensemble de cocktail...
extrait de "le vernissage de trop" traduit de l'anglais (palmier-plage) pour joki business pic-nic littérature
Les œuvres, quelque chose en rapport avec l'art brut, étaient d'autant plus difficiles à estimer que plusieurs personnes avaient jugé bon de les utiliser comme sièges..."quel sans gêne!" s'offusqua Monica. Et en effet, un tel comportement eut été tout bonnement inconcevable à Manhattan, où elle avait son bureau et ses habitudes. Mais ici à Bâton Rouge, il en allait visiblement tout autrement...
Quelle idée avait eu son patron de l'envoyer ici, à la rencontre d'artistes anonymes, pour couvrir la grande opération de décentralisation de l'élite culturelle des Etats-Unis?
"Le calme de la Louisiane te fera le plus grand bien, Monica! et seule une professionnelle de ton envergure peut donner à cette opération le retentissement qu'elle mérite!" Mais Monica n'était pas dupe, c'était bel et bien pour l'éloigner quelque temps que John Matters, accessoirement l'oncle de Meg, l'avait envoyée respirer les miasmes du bayou et se battre avec les moustiques dans un motel de seconde zone...elle s'attendait à trouver à son retour son assistante installée à sa place, et une lettre de licenciement sur le comptoir de l'accueil..."allons Monica, tu divagues à nouveau!" s'insurgea t-elle en donnant mentalement un coup de talon au fond de la piscine imaginaire où elle avait sombré. C'est alors qu'elle l'aperçu. Comment avait-elle pu ne pas la remarquer plus tôt? La femme qui l'observait depuis l'autre extrémité de la pièce était spectaculaire, nimbée d'une aura de mystère et d'assurance, elle la dévisageait sans vergogne. Se voyant repérée, elle accentua son sourire plein de sous entendus, et il devint évident pour Monica que l'intérêt de son admiratrice ne se portait pas sur son élégant ensemble de cocktail...
extrait de "le vernissage de trop" traduit de l'anglais (palmier-plage) pour joki business pic-nic littérature
Dans ces images: robe "palmier plage" portée avec le plastron "smoking fantôme", sac "A"
robe "femme de terrain" en version prince de galles sur le tee-shirt "tee-shirt"
collier "querelle de boudoir"
le col "trench fantôme" sur la robe "joki" version fluide en crêpe de soie
la robe "joki" version graphique en coton moiré, portée en jupe avec le col "strapping", les épaulettes "dolls" et la broche "fluffy nœud"
modèles: Lalla et Marie
prise de vue: Guy Vacheret
post prod: de rebecca
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire